Metz - OM : La conférence de presse

le replay de la conférence de presse sur Twitch

Jonathan Clauss : «Il faut passer à autre chose»

Le lendemain a été compliqué. On voulait passer ce tout. Il fallait une journée de digestion. On a eu un jour deuil et aujourd’hui il faut passer à autre chose. On a des matchs importants qui nous attendent.

Dans les têtes, c’était dur hier, dans les corps aussi. La récupération hors-football est très importante. Bien manger, bien boire et bien dormir. Le groupe est prêt et ultra-professionnel.

On n’a pas parlé de rotation. Personnellement, je me sens apte à jouer. Je suis focus sur ma récupération. Je fais attention à tous les détails. Jouer demain n’est pas un souci. Pour Lodi aussi, l’enchaînement des matchs n’est pas un problème. Je suis bien préparé, concentré et c’est pour cela que cela se passe très bien.

Il n’y a pas de travail particulier. Ce sont les aléas du sport de haut niveau, c’est les montagnes russes. On doit rebondir vite après une grosse déception et de ne pas s’enflammer après les victoires.

Ismaïla Sarr est très discret. Il est très agréable à vivre. Il est à l’écoute, a beaucoup de qualités. C’est facile de communiquer avec quelqu’un de très intelligent. Sur le terrain, c’est une bombe. L’entente est à peaufiner mais elle me plaît. On sait comment fonctionne l’autre, ça ira très bien.

Tous les matchs seront compliqués à gérer. Il y a eu une grosse débauche d’énergie mais cela peut être une force, malgré le résultat. Il y a du positif à tirer de ce match. On arrive à Metz avec des certitudes quand même.

Marcelino me laisse beaucoup de libertés. Je suis formé en latéral, j’ai des bases. Il y a des détails à régler. Il me parle beaucoup, connaît mes qualités et mes défauts. Le positionnement change, défensivement et offensivement. Le système me convient et nous convient.

On s’est attardé (sur l’arbitrage) après le match mais on ne va pas ressasser cent mille fois les mêmes choses. On avait besoin d’en parler mais on passe à autre chose.

Matteo Guendouzi est un compétiteur, il a la dalle. Il y a des jours avec et des jours sans. On a discuté avec lui. Il n’y a pas de signal d’alarme. Il va passer à autre chose et se focaliser sur la suite de la saison.

La préparation mentale a été très personnelle avant le début de saison. On a tous des objectifs personnels. On a une grosse saison avec des objectifs communs. On a croisé Dimitri Payet mardi matin, on a discuté avec lui, on l’a senti heureux. Il aime jouer au foot et a encore envie de jouer.

Tout se travaille par la discussion. On discute beaucoup avec Samuel Gigot. Il n’y a aucune embrouille. On discute aussi avec les milieux, sur et en dehors du terrain. Au match aller, je me suis cantonné à être défensivement bon car on avait peu le ballon. Il y a des matchs où je défendrai plus et d’autres où j’attaquerai plus.

C’est un axe de progression. Je me rends compte que j’ai des occasions, je dois soigner la finition. Je me retrouve souvent en très bonne position et je dois soigner mes stats.

Ce n’est pas quelque chose qui se travaille à l’entraînement. Cela rajoute du temps, on n’a pas le choix. Avec l’enchaînement, on va gonfler notre niveau de jeu et ça va aller.

J’ai surtout appris sur moi-même, sur comment me gérer. C’est une éternelle remise en question du physique, du mental. Il reste de la marge de manœuvre sur beaucoup de domaines. Je me sens préparé mais le haut niveau ne pardonne pas, il ne faut pas lâcher les détails.

Ce déplacement est un match de championnat qui reste important malgré le contexte. Il faut passer à autre chose. On commence à avoir des automatismes. Il faudra remettre les mêmes ingrédients que l’on a vus mardi à Metz.

Marcelino : «Il faut toujours se relever»

C’est un coup très dur. On ne s’y attendait pas. C’était cruel et injuste. A deux options : se plaindre, baisser les bras ou rebondir. On a joué trois matchs, on a gagné deux rencontres et on a perdu un match. Il faut gagner le quatrième demain.

Pour les changements, ils sont toujours motivés par ce que l’on voit sur le terrain. Amine Harit est un bon jouer mais pour l’instant, il ne peut pas jouer longtemps. Pour le deuxième, on a eu de la malchance. Je pensais que l’on pouvait avoir plus de contrôle. On a connu un mauvais quart d’heure en seconde période. On avait des joueurs qui avaient peu de temps de jeu. Je ne voulais pas que l’on soit dans un système trop défensif, c’est pour cela que je n’ai pas fait certains changements.

C’est trop tôt pour changer d’état d’âme. J’ai dit que hier était le dernier jour pour être triste. Aujourd’hui, il faut tout faire pour gagner le prochain match. C’est un nouveau jour. Il faut toujours se relever après un mauvais jour. On connaît la marche à suivre. La défaite est très difficile à gérer mais on a bien joué.

Il n’y a pas de blessé a priori. On verra si Mughe est OK après l’entraînement. On va s’entraîner tous ensemble aujourd’hui, c’est un jour-clef.

On a une méthodologie qui n’est pas comparable à celle des autres. On cherche l’évolution, la progression. On revoit des détails, on essaie de donner de la confiance. On a vu des changements entre le premier match contre le Pana et le retour. On ne peut pas être prêt en quelques jours. Les joueurs n’ont joué que trois matchs ensemble. On aurait gagné 4-0 mardi, tout serait parfait mais ce n’est pas possible. Le temps nous dira s’il faut améliorer des choses. Demain, on va souffrir chez un promu. On a encore du mal à avaler le fait de ne pas jouer contre Braga en barrages. On se concentre sur la Ligue 1 en août et après la coupure, on aura aussi l’Europa League.

Cela va être progressif (pour Amine Harit). Je ne veux pas courir le risque de trop l’utiliser. On essaie de faire en sorte qu’il soit disponible le plus tôt possible pour le plus de temps de jeu. Mais c’est impossible pour moi aujourd’hui de dire quand ce sera le cas.

L’expérience à l’Orange Vélodrome, on peut en parler mais il faut la vivre. Je n’ai jamais connu une telle expérience. C’est incomparable. Quand on a de l’ambition, le public te pousse. On aura de grandes soirées comme la première période mardi. On doit aussi leur présenter nos excuses mais les supporters ont vu que l’on a tout donné mardi. Le destin était contre nous mais les joueurs donneront de grandes émotions au public.

C’est le bon jour pour pouvoir faire une évaluation. Je ne pense qu’il y aura beaucoup de changements car l’effectif actuel ne nous permet pas d’en faire en gardant la même efficacité. Il ne devrait pas y avoir beaucoup de changements.

On aura peut-être des 8 minutes de temps additionnel peut-être plus ou moins. Il ne faut penser au temps que dure un match, mais se concentrer dès le coup d’envoi jusqu’au coup de sifflet final, peu importe combien de temps dure la partie.