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Shakhtar-OM : La conférence de presse
Azzedine Ounahi : «Je me sens bien»
«On s’est bien préparés pour ce match. C’est un match décisif pour eux et pour nous. L’Europa League vient au bon moment, on sort d’un match nul à domicile, il y avait de la frustration. On a bossé cette semaine et jeudi, on s’attend à un vrai match de foot.
N’importe quel joueur a envie de jouer un match de barrage d’Europa League, surtout face au Shakhtar. Cette équipe produit un beau jeu, on s’attend à un match de foot.
On a regardé des matchs pendant la semaine. Nous sommes concentrés sur nous-mêmes et si nous sommes à 100% jeudi, qu’il y a de l’envie, il n’y aura pas de regrets à la fin. On a visionné leurs matchs, cette équipe produit du beau jeu avec des joueurs techniques. Nous sommes conscients de ce qui nous attend jeudi. Si nous sommes à 10O%, nous reviendrons avec un bon résultat.
Cela ne nous regarde pas, on joue un match à l’extérieur. Ici ou ailleurs, cela reste un match avec un terrain, un stade et deux adversaires. Que le meilleur gagne.
Contre Metz, nous aurions marqué nos occasions, nous ne parlerions pas de ça. J’ai eu trois occasions, on aurait marqué, on ne parlerait pas de l’OM et de ses difficultés. Il y avait des occasions. Je ne pense pas qu’il y ait une crise, qu’il n’y ait pas de jeu. On était à 100%, on a tout donné, à 10 contre 11, c’est plus compliqué. Jeudi, c’est à nous de montrer de que l’on a bien travaillé et que l’on peut être décisif. Quand tu as des occasions et que tu ne tues pas le match, c’est normal de prendre un but. Jeudi, il faudra être des tueurs.
Ma première partie de saison a été difficile mais on a un nouveau coach et une nouvelle méthode. J’ai été blessé également. Il y a eu des choses plus personnelles aussi. Le mois avant la CAN a été très bon pour moi. Durant la CAN, j’ai fait de bons matchs avec mon pays. JE suis de retour avec l’équipe et je veux continuer sur cette lancée.
Au début de saison, j’étais bien avec la sélection, à mon poste avec un système de jeu auquel je suis habitué. Avec l’OM, j’étais sur un côté alors que je n’avais jamais joué sur un côté. Ensuite, il y a eu ma blessure puis des choses personnelles. Avant la CAN, le dernier mois avant la CAN, j’étais vraiment bien. Je me sentais à l’aise, j’ai passé le cap par rapport à ce qui m’était arrivé personnellement. Je suis revenu, je me sens bien. A moi de rester comme ça, de me concentrer pour bien finir la saison avec l’OM.
Gennaro Gattuso : «Tout donner avec nos forces»
Nous savons que nous allons affronter une équipe très forte, très technique avec sa propre histoire, qui souffre et qui traverse des moments difficiles. C’est une équipe très jeune. Même si nous avons connu des mauvais moments, cela ne veut pas dire que nous sommes morts, que nous ne sommes plus vivants. C’était un problème de confiance mais nous travaillons. Il faut être fier de notre équipe, de ce que nous faisons. C’est la solution pour sortir de cette situation.
Le Shakhtar a disputé 7 ou 8 matchs amicaux durant la coupure. Nous avons vu ces matchs, des matchs européens et de leur championnat cette saison. C’est une équipe forte, elle travaille bien. Ils sont jeunes, ils ont beaucoup d’énergie. Il faudra avoir du courage pour avoir le ballon et ainsi prendre l’avantage.
Non, Chancel Mbemba ne sera pas titulaire. Il est arrivé mercredi matin, il ne s’est pas entraîné avec l’équipe et a couru. Il est avec nous car on a besoin de lui, de con énergie positive mais il ne commencera pas malheureusement.
J’ai beaucoup de souvenirs du match contre Donetsk En Ukraine. Le coach était Lucescu à l’époque. Je me rappelle du -17 degrés, c’était difficile de respirer. Jouer dans ces conditions était difficiles. Il y avait des joueurs espagnols qui jouaient bien. Cette équipe était très physique. Ils étaient très techniques et aimaient contrôler le jeu.
C’est difficile… On perd de l’énergie à jouer le jeudi et ensuite il faut jouer le dimanche. Mais on a fait ça toute l’année. On traverse une crise de résultats mais ce n’est pas une crise de confiance. Depuis le match contre Clermont, on a pris 8 buts, dont 5 sur coups de pied arrêtés et 3 sur une action de jeu. Ce n’est pas une question de ne pas croire en nous. Il faut gagner des matchs.
Jordan Veretout n’a pas réussi à récupérer. Amir Murillo a eu des problèmes. C’est comme ça, on sera là et on ira au combat, un combat footballistique. Il faut tout donner avec nos forces, on va tout donner.
On verra. Je ne vais pas dire si on va jouer à 3 ou à 4 derrière. Je ne vais pas tout dire car cela va se retourner contre nous. Quand on est repassé à 3 derrière, je pensais que c’était pour trouver un meilleur équilibre. C’était la meilleure solution à ce moment-là. Je l’ai d’ailleurs dit aux dirigeants. Je ne suis pas le genre d’entraîneur qui aime jouer à 5 derrière pour attendre la contre-attaque en espérant que ça se passe bien. J’aime faire les choses comme je les sens, pour faire évoluer mon équipe dans le sens que je souhaite. Comme il y a des difficultés, je suis prêt à repasser à 5 derrière mais ce n’est pas loi, ce n’est pas mon style.
Pourquoi devrions-nous jouer à 5 ? Est-ce que vous trouvez que l’on est mis en difficulté dans le jeu ? Je ne le pense pas. A 5, vous n’avez pas la possibilité de faire jouer beaucoup d’attaquants. J’en ai 6 à disposition et si on joue à 5 derrière, j’en laisse 4 ou 5 sur le banc. Je tiens compte de cela. Il ne faut pas penser que jouer à 5 va résoudre tous nos problèmes.