OM-Benfica : La conférence de presse

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Leonardo Balerdi : «On peut le faire»

C’est l’espoir et l’envie. On a envie de jouer la demi-finale. C’est un match très important pour nous. Nous ne sommes pas très bien en championnat. Alors on veut offrir ce cadeau à la ville et au public. C’est un match exceptionnel.
Si le coach me le demande, je le fais. Je n’ai pas l’habitude de jouer latéral gauche mais je devrais plus communiquer. Je peux le faire.
Les attaquants vivent pour les buts. Aubameyang est toujours positif, c’est un exemple, il est incroyable. Il fait une saison impressionnante. C’est un exemple.
Oui, on a fait de très bons matchs. Mes équipiers sont prêts, on s’est bien entraînés avec concentration. Je suis très motive. On peut le faire. C’est ça qui me motive.
C’est magnifique de voir tous les gens qui sont là à tous les matchs. Ils donnent tout pour le club. Ils sont là pour nous, que l’on gagne ou que l’on perd. Cela me fait donner plus sur le terrain. Demain, on va jouer pour eux.
On doit jouer les 90 minutes en étant attentif. Ça se gagne avec les petits détails. On doit commencer fort pour leur faire sentir que l’on va passer et qu’il n’y aura rien pour eux.
Benfica a commencé fort là-bas et nous étions moyens. Les 30 dernières minutes nous ont donné de l’espoir. On doit jouer comme ça. On va tout essayer.
Benfica joue beaucoup à l’intérieur avec des milieux dangereux. Le pied gauche de Di Maria aussi. On va tout faire pour arrêter tout ça et gagner ce match.

Jean-Louis Gasset : «Si on attaque comme on a fini…»

Clauss va s’entraîner mais je ne prendrai pas de risque. Clauss et Sarr ont repris, ça va de mieux en mieux mais on ne va jouer avec la santé des joueurs. Murillo a fait une semaine de travail, il n’est pas loi. Merlin a une entorse de la cheville, on a eu peur car on a vu le genou tourner aussi. Il faudra 2-3 semaines.
On a 90 minutes pour marquer un but et peut-être une prolongation pour marquer le second. Il faut les faire douter et avoir un oeil attentif dans les transitions. Ils ont de bons jouers en contre-attaque. Il faudra être présent dès la perte de balle.
La confiance chez un attaquant est cyclique. Hormis Pierre qui marque souvent. Les autres ont pour rôle de nous aider le plus tôt possible. Des gens doivent prendre le relai. Ça passe par le travail et la confiance et la capacité de se procurer des occasions.
Ils sont conscients du match qu’il faut faire, conscients qu’on la déjà fait et que l’on a un but de retard. On a un but de retard mais nous devons emmener le public avec nous. Il faut faire un bon début de match et avoir l’efficacité le plus tôt possible.
Il est prévu cet après-midi que l’on va tirer des penaltys pour voir un peu tout le monde. Il faut voir l’attitude de chacun.
On peut regarder un match en faisant la fête même s’il y aura un content et un mécontent. On était contents de voir nous supporters à Lisbonne.
On l’a déjà fait. On a joué ensemble le Shakhtar et Villarreal. Ce n’est pas la peine d’être nerveux. Les joueurs savent le match qu’il faut faire. Agressivité ne veut pas dire agression. Nous sommes concentrés et conscients. On joue contre un quart de finaliste de C1 la saison dernière. A nous de faire en sorte que cette rencontre soit hors-norme pour eux.
Il faut brouiller les pistes pour que l’adversaire ne puisse pas lire notre jeu. On connaît la position préférentielle de Pierre-Emerick Aubameyang. Il faut l’associer à des joueurs différents pour faire un bon début de match. Il est malléable, il faut lui laisser une certaine liberté car dans le geste décisif, il est irremplaçable.
Un but ne suffira pas. On a 90 minutes pour marquer un but. On va essayer d’entrée, sans calcul. Le stade va nous pousser. On doit travailler la sécurité défensive. Des joueurs doivent garder notre cage inviolée et d’autres doivent marquer. Demain, on va emboîter les deux. J’aime quand un joueur dit qu’ils ont bien travaillé.
Les causeries, c’est au feeling. C’est le regard des joueurs qui fait que… Il faut parfois positiver, leur montrer par l’image ce que l’on a fait de bien. On sait que c’est épuisant de faire des entames comme contre Villarreal ou le Shakhtar. Mon rôle est de les conforter pas de crier fort.
Soglo est dans le groupe. Il a joué à Benfica lors de la troisième session de remplacement à la place de Mbemba. Il fallait inventer un truc. La blessure de Merlin nous a un peu désorganisés. Soglo peut assumer, il est dans les 3-4 joueurs qui peuvent jouer sur le côté.
C’est vrai mais comme on est toujours positifs. Un match de coupe d’Europe reste un match de coupe d’Europe. On reste sur la dernière impression. Au Portugal, on a fini avec une équipe improbable et sur les 30 dernières minutes. On a mérité d’avoir cet espoir. On les fait douter, ils ont été sifflés. C’est encourageant pour demain. Si on attaque comme on a fini… On va faire ce qu’il faut.
L’avantage pour l’OM est de jouer devant son public. Dans ces grands rendez-vous, on a répondu présent avec 3 buts contre le Shakhtar et 4 contre Villarreal. L’aspect à craindre est la capacité offensive de Benfica. Il faudra être attentif et agressif derrière quand on aura perdu le ballon.