OM-ASSE : La conférence de presse

le replay de la conférence de presse sur Twitch 

Pierre-Emile Højbjerg : «L’équipe se transforme d’une manière positive»

Ismaël Bennacer est un joueur doué, de haute qualité. Il n’est pas là depuis longtemps mais tu sens son implication et sa volonté de s’intégrer. Les nouveaux ont envie d’apprendre et cela rend l’équipe magnifique. Il a un grand cœur et un grand talent.

Chaque joueur a ses propres qualités. Pour avoir du succès, il faut des joueurs qui augmentent le niveau de l’équipe. Valentin, Ismaël augmentent le niveau. Le coach fait ses choix et durant la semaine, les joueurs montrent durant la semaine leur meilleur côté. C’est important d’avoir beaucoup de joueurs qui augmentent le niveau.

Saint-Etienne a un parcours un peu plus difficile mais ils vont se battre et jouer leur coup. C’est à nous de faire le jeu et de montrer notre meilleur visage. Quand tu portes ce maillot, sur le terrain, tu es là pour gagner. Demain, ça ne changera pas.

C’est important que nous soyons plusieurs à prendre des responsabilités. On parle du capitaine, du gardien, du meilleur buteur… Mais une équipe c’est 15, 16 ou 18 joueurs. On doit faire du bon travail durant la semaine. Les joueurs qui ne débutent pas sont très importants pour l’équipe. Tout le monde est important dans le vestiaire. Les choses viennent du cœur. Je me souviens d’un discours de Geoffrey Kondogbia. Il a parlé de choses simples et importantes. Quand plusieurs joueurs montrent ce côté leader et portent l’équipe vers le succès, ça rend l’équipe meilleure. On construit une équipe, on doit gagner les matchs, on travaille tous les jours pour gagner chaque match. Je sens le groupe grandir d’une manière qui me plaît. Il faut donner quelque chose à l’équipe qui vient du cœur. Il faut avoir le bon comportement durant la semaine.

Geoffrey Kondogbia est le premier joueur vers lequel je me suis rapproché. Il est sérieux, il sourit, il a du cœur. Il a été blessé, il nous a manqués. Derek Cornelius a fait de bonnes choses mais Kondo, ce n’est que du bonheur.

Je ne suis pas le papa mais j’espère que tout le monde dans le groupe sent qu’il est important. Mason Greenwood a mis des buts mais Geronimo Rulli est important aussi. Les joueurs qui ne jouent pas apportent de bonnes choses dans le quotidien. Ils ont tout mon respect. Ils ont moins de temps de jeu mais si tu réussis un truc en équipe, c’est un groupe de 24 joueurs qui réussit. Tout le monde a un rôle à jouer et c’est ce que j’essaie de transmettre. Chacun son rôle. Quand tu rentres en jeu, tu peux être énervé ou tu peux utiliser ton énergie pour aider l’équipe. 

L’équipe se transforme d’une manière positive. J’aime la manière dont on s’entraîne. Il faut faire ça quand on joue un match par semaine. Je donne le meilleur de moi-même à l’équipe avec mon expérience pour essayer de faire de bons souvenirs à Marseille.

Sur les corners, il faut essayer de mettre le ballon dans la surface et si un équipier touche le ballon, ça fait un corner bien frappé. On a d’autres joueurs qui les tirent très bien.

Roberto De Zerbi : «On ne gagnera que si on fait tout à 100%»

Avi Assouly
Tout d’abord, j’ai une pensée de notre part à tous pour la famille d’Avi Assouly que j’avais rencontré.

OM-ASSE
Je suis très concentré pour le match de main. C’est un match important, difficile. Il faut l’aborder avec une bonne mentalité comme une grande équipe sans penser aux matchs joués chez eux. Pour gagner, il faudra faire une grande performance. Demain, on ne gagnera que si on joue bien et si on fait tout à 100%, sinon ce sera difficile.

Jouer contre un bloc bas
On a progressé, on travaille durant la semaine, on corrige les défauts. On peut encore mieux faire. Contre Angers, face à un bloc bas et fermé, on a réussi à trouver de l’équilibre, sans perdre de ballons et on a eu des occasions.

Luiz Felipe Ramos
Je ne sais pas encore. L’objectif est de prendre 3 points pour avoir neuf points d’avance sur le troisième. Luiz Felipe est un défenseur fort, avec de l’expérience, une mentalité de leader. On verra ça peut-être demain ou contre Auxerre ou plus tard.

Geoffrey Kondogbia
C’est un des joueurs les plus importants de l’effectif. Il peut jouer au milieu ou derrière. Il revient de blessure. Il s’est fait mal à Saint-Etienne le 22 décembre et nous sommes les 14 février. Je l’ai trouvé en forme cette semaine. Pour son positionnement, ça dépend les matchs.

Ismaël Bennacer
C’est un titulaire. Il élève de manière considérable les qualités de l’équipe. Comme Rongier, Højbjerg. Il y a 3 joueurs pour 2 postes. Pourvoir le vrai OM, il faut des joueurs forts comme eux. Le problème me concerne, mais ce n’est pas un problème. Je fais jouer ceux qui me semblent en meilleure forme.

Amar Dedić
J’attends qu’il fasse ce qu’il faisait à Salzbourg. Il a une vitesse, un changement de rythme importants. Il doit s’habituer au championnat, au type de jeu. L’école Red Bull a une idée du foot opposée à la mienne. Il a joué des matchs de C1, il s’est peu entraîné et quand il sera à 100%, il sera un joueur important.

Une équipe à 100%
C’est difficile de donner un pourcentage. Je ne suis pas content à 100%, on peut encore être meilleur. On a progressé au niveau de la ligne défensive, dans la gestion du ballon. On comprend quand on doit jouer dans l’axe, sur les côtés, on attaque la surface à plusieurs. On arrive dans les premières places dans plusieurs secteurs en termes de statistiques mais il faut s’améliorer dans plusieurs domaines.

Le milieu 
Il y a Rabiot aussi. Il faudra un Greenwood plus large. C’est un talent qu’il faut mettre dans les meilleures conditions. On perdrait ses qualités dans les zones où il est décisif. Il sait conclure et marquer. Je veux jouer avec deux numéros 6 et deux joueurs au-dessus. Cela peut être Nadir. Dès qu’il entre, il joue bien. Il me met en difficulté dans mes choix.

Concerner tout le monde
Amine Harit est un joueur important. J’ai parlé avec lui. Il a été absent presque 4 mois, il s’est blessé, ce n’est pas de sa faute. Pendant ce temps, on a trouvé des équilibres importants. Il faut du temps pour qu’il puisse jouer. Nous sommes en février, on a un objectif très important. Tout le monde doit accepter mes choix, personne n’a le droit par défaut de jouer, c’est le terrain qui décide. Pour tous les postes, je fais ça. J’essaie de penser au bien de l’équipe, au collectif. Je ne veux pas de problème dans l’équipe. Je préfère avoir plus de concurrence et plus de responsabilités au niveau de mes choix.

Les causeries
J’ai besoin de trois jours pour vous répondre… Parfois, je parle, parfois, je choisis le joueur qui doit parler. J’ai la chance d’avoir un groupe plein de leaders. Je n’ai pas besoin de reconnaissance pour parler. Je parle et je dis ce que je ressens. Parfois, je laisse des joueurs prendre la parole. Demain, si on gagne, on aurait 9 points d’avance sur le troisième. Je fais tout avec beaucoup de passion et d’émotivité. J’arrive à rester lucide. Je ne me transcende pas, je suis comme ça. J’arrive à maintenir de l’équilibre, même si ce mot ne plaît pas.

La relation avec Marseille
J’ai besoin de sentir la connexion avec l’endroit où je travaille sinon j’ai du mal à m’exprimer. Travailler sans y mettre du cœur, ce n’est pas pour moi. J’ai besoin de relation avec les joueurs, avec les gens qui travaillent au centre d’entraînement. Je l’ai eu à Brighton. C’était difficile de partir. Je suis venu ici pour trouver un environnement qui me fasse rêver, me donne la chair de poule. Je me sens bien. La ville et le club sont semblables à moi-même. Je vois des joueurs qui vivent le match comme moi. Ce qu’ils disent, je pourrais le dire. Quand tu crées une connexion de ce genre, ce n’est plus un travail. Le jour du match, j’ai hâte que cela commence. On programme les années à venir avec Medhi Benatia. Je regarde ce que je peux offrir aux gens qui viennent au stade. C’est peut-être le seul métier qui permet de donner autant d’émotions à des gens que tu ne connais pas.