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OM-Nantes : La conférence de presse
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Geoffrey Kondogbia : «Mettre les ingrédients pour gagner»
Quand tu perds de cette manière, tu te sens responsable. Je l’ai digérée différemment. Un match, ça peut de perdre ou se gagner. Cela fait partie du foot. Il faut se concentrer sur ce qui nous reste. On a un match important à la maison, il faut prendre les trois points.
Ce sont des personnes qui comptent pour nous, les architectes de ce beau projet. Cela fait du mal à notre football, au championnat de France. Il y a des déclarations, des choses autour des stades, cela fait mal au foot. On aime le foot, les émotions, jouer dans de beaux stades. C’est compliqué. On a notre rôle à jouer. Il faut un sentiment d’apaisement. Le climat doit être apaiser avec l’aide de tout le monde.
On en avait parlé avec le coach avant l’arrivée de Bennacer de cette possibilité de me voir évoluer en défense. Cela n’a pas été lié à l’arrivée de Bennacer. Ce sujet était là bien avant son arrivée.
C’était plus global. On n’a pas su gérer ou mettre en place quelque chose qui aurait pu être en notre faveur. On aurait pu aborder ce match avec un autre niveau d’engagement. Cela doit nous servir de leçon. Cela arrive de perdre mais pas de cette façon. Il faut bien se préparer pour prendre les trois points dimanche.
On parle des décisions dans tous les vestiaires. Les sentiments et les questionnements sont légitimes. Le plus important, c’est ce sur quoi on a de la maîtrise, comment mettre en défaut nos adversaires.
Je préfère jouer au milieu naturellement mais le système ressemble au milieu. On essaie de ressortir le ballon proprement. Tout dépend du système et de la mise en place du coach. Le système me plaît et je prends du plaisir.
C’est notre réalité. On a encore du chemin. Les résultats, globalement, le prouvent. On est une équipe en construction. Cela fait partie du chemin, il faut en être conscient. Arès une victoire, il faut rester calme. Pareil après une défaite, on a les capacités pour atteindre les objectifs.
C’est une question de jugement. Je ne suis pas dans la peau de tous les joueurs pour répondre. Cela fait partie du jeu de demander un rouge, si on pense que ça mérite un rouge. Chaque joueur a sa façon d’être et de penser. Si on veut aider l’arbitre, on peut le faire. Les coachs, la presse… Tout le monde peut aider l’arbitre. On ne fait pas le maximum pour aider les arbitres.
On vit avec la pression constante depuis la première journée. Cela permet de garder l’intensité. On savait que cela allait être difficile. Cela demande plus d’attention, d’agressivité. C’est une semaine comme une autre, il faut mettre les ingrédients pour gagner.
Le coach me fait confiance. Après une défaite, j’essaie d’être le plus calme possible, d’être exemplaire, disponible pour le groupe. J’ai de l’expérience, je dois la partager sans prétention. Le coach me fait confiance là-dessus et j’essaie de lui rendre.
Luiz Felipe Ramos est très disponible. Il s’est fondu dans la masse, il est souriant. Il a beaucoup d’expérience, à l’aise dans son rôle, avec et sans ballon. Il a des notions tactiques. Il a besoin de temps. Il est beaucoup mieux et il a va nous aider dans ces derniers mois qui vont être importants pour nous.
Tout le monde doit faire un effort là-dessus. On doit tous faire des efforts. C’est la solution.
Ce n’est pas nécessaire de débriefer sur un match quand il est fini. Cela n’a pas été à l’ordre du jour de débriefer sur ça.
Ce sera une opposition très compliquée. On doit être vigilant, ils viennent de battre une bonne équipe du classement. Tous les matchs à domicile sont spéciaux, c’est à part. On doit l’aborder de cette manière. Cela doit être dans notre ADN.
La blessure est l’ennemi du sportif de haut niveau. Cela fait partie du jeu, il faut travailler pour revenir. Il y a de la concurrence et un groupe qui travaille. Cela fait partie du foot, je l’ai vécu durant ma carrière. L’effectif monte en niveau, on l’a vu avec les dernières arrivées.
Il y a très peu de joueurs qui peuvent un joueur clef dans une saison. Ce n’est pas le cas de Mason Greenwood. Il a du talent, de l’instinct, créatif. On a besoin de lui, de ses qualités. Il est très calme, c’est sa nature. C’est positif pour nous, il va nous aider jusqu’à la fin de saison.
Roberto De Zerbi : «Se concentrer sur le terrain»
Le groupe doit réagir comme des hommes forts, habitués à la pression, en donnant le maximum et en gagnant le match. Il faut jouer mieux qu’à Auxerre. On doit se concentrer sur le terrain. On a fait une bonne saison jusqu’ici.
Je n’ai pas démissionné, c’est déjà une bonne chose. On n’a pas mal joué, on a eu des occasions de but. On a fait un meilleur match qu’à aller.
Ce sera Kondogbia. Luiz Felipe Ramos a reprise hier ou avant-hier. Il n’est pas prêt à jouer, donc ce sera Kondogbia.
Je suis toujours proche des personnes de famille. Medhi, Pablo, Fabrizio et les joueurs font partie de ma famille. C’est la dernière fois que je veux parler des arbitres. Il y a eu des menaces faites à l’arbitre. J’exprime toute ma solidarité à l’arbitre et ses proches. Je confirme ce que j’ai dit à la fin du match. L’arbitrage n’a pas été serein. On n’a pas perdu à cause de lui, son rôle a été déterminant. Les expulsions de Cornelius, d’Harit… Ce sont des erreurs très graves. Si des gens pensent que ce n’est pas vrai, ce n’est pas grave. Tout le monde peut penser ce qu’il veut. J’ai mon caractère, je ne change pas ce que j’ai dit. L’OM sera ma dernière équipe en France, je ne veux pas partir demain ou en fin de saison, je veux rester 3 ou 4 ans. Je continue à tracer ma route. J’espère que l’on ne me parlera plus d’arbitre car je ne répondrai pas, de maintenant à ma dernière seconde à l’OM. Oui, les arbitres nous ont pénalisés, le penalty à Strasbourg… On a les points que l’on mérite. J’ai décidé d’être ici car je me revois ici, avec les supporters mais aussi dans les erreurs. On a le sang chaud, on veut faire les choses bien et donc je m’exprimerai de cette manière. Je n’ai aucune intention de partir. Ce n’est pas une de mes envies.
Il y a une grande différence. Auxerre a joué derrière 90 minutes. L’équilibre, c’est bien jouer au foot avec de la méchanceté, de l’agressivité comme les autres quand ils défendent. On a cette agressivité, cette envie de jouer avec et sans le ballon à Lyon, à Saint-Etienne. On a la volonté de les mettre sous pression, de les « bastonner ». Parfois, on pense trop au jeu et pas assez de l’aspect mental.
J’en parle avec les joueurs car je suis un live ouvert. Je parle avec tout le monde de la même manière. J’ai dit aux joueurs de ne plus en parler, de ne plus faire le geste du VAR. On doit être plus fort que ça pour atteindre nos objectifs.
Valentin Rongier est un joueur important. Bennacer est arrivé, il a été blessé et il a eu besoin de jouer. Rongier est un joueur très fort, Bennacer aussi. Pour être au niveau, il faut des joueurs très forts.
L’idée est de jouer au foot, d’entraîner, de jouer. À la fin du match, j’ai serré la main de l’arbitre. On a l’objectif de jouer la C1 la saison prochaine. Cet objectif est ancré en nous. Les arbitres ont fait un communiqué, j’ai dit ce que je pensais.
Au milieu, on joue avec deux joueurs. En fonction des suspensions, des blessures, j’essaie de trouver la meilleure solution. On a trouvé le bon système tactique pour les joueurs. Les positions et l’animation, je les décide en fonction des qualités des joueurs. On a Rabiot et Greenwood devant et deux joueurs derrière. Ce n’est pas la peine de revenir en arrière.
Mason Greenwood est une valeur ajoutée pour nous. Il peut être meilleur ou moins bon en fonction de différents facteurs. Il doit toujours en faire plus. Il est intelligent, son père l’aide dans sa carrière. Je parle avec son père tous les deux jours et on l’aide à atteindre un niveau toujours plus élevé.
Bonne question… On a besoin de joueurs capables d’éliminer. J’aime jouer, avec des ballons qui vont vers les couloirs. Rabiot s’exprime mieux plus haut. Greenwood, s’il est loin des buts, marquent moins. On a mis en place un système qui est le meilleur pour ces joueurs. Pour l’an prochain, on verra mais j’aime les joueurs qui sont aptes dans le un contre un.