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OM-Montpellier : La conférence de presse
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Amir Murillo : «J’ai beaucoup progressé avec ce coach»
Comment va le groupe après la défaite à Monaco ?
C’est difficile logiquement. Nous voulons gagner tous les matchs, on n’a pas pu le faire. Il faut rester unis, l’objectif est clair. Il faut penser à Montpellier et les autres matchs arriveront derrière.
L’OM encaisse beaucoup de buts. Quelle est votre explication ?
C’est un sujet compliqué. Je suis défenseur et je ne veux pas prendre de buts. On a eu des absents en défenses ces derniers temps. C’est difficile pour ceux qui jouent et qui ne sont pas à leur poste. On doit s’améliorer dans ce domaine.
Sur quoi avez-vous travaillé et où en est Luiz Felipe Ramos ?
On a travaillé ce que l’on travaille tous les jours, être plus proches sur le terrain. Luiz Felipe Ramos va bien, il va nous apporter sur les derniers matchs.
Comment vivez-vous les changements en défense ?
Nous sommes un groupe uni. Mes partenaires qui ont joué à des postes différents ont fait de bons matchs. Cela devient difficile, ceux qui ont joué on fait de bonnes choses et on espère faire mieux pour la fin de saison.
Quel poste préférez-vous ?
Tout au long de ma carrière, j’ai joué à beaucoup de poste. J’ai joué latéral, axial… Je dois juste soutenir l’équipe. Mon poste de prédilection est latéral droit.
Êtes-vous à votre meilleur niveau ?
Une blessure coupe le rythme de la compétition. Après la blessure, j’ai joué deux matchs, il me manque des matchs pour être à mon meilleur niveau.
Montpellier pourrait être un match piège ?
C’est un match très important. On sait ce qu’il faut faire pour gagner. L’objectif de l’équipe est entre nos mains. On va tous vers le même objectif. On a besoin de nos supporters, de leur confiance. On va tout faire sur le terrain pour leur apporter de la joie.
Comment expliquez-vous la mauvaise passe de l’OM ?
On a eu une baisse de régime. Je ne peux pas donner de raisons. On s’entraîne et on se prépare de la meilleure des façons. On a eu des résultats qui nous ont surpris nous-mêmes.
Dans quels domaines avez-vous progressé ?
Sur le plan personnel, j’ai beaucoup progressé tactiquement, sur le positionnement sur le terrain avec et sans ballon. Je viens d’un autre championnat avec un autre comportement tactique. J’ai beaucoup progressé avec cet entraîneur.
L’OM arrive-t-il à faire douter les adversaires, notamment par le pressing ?
Il faut s’améliorer défensivement mais aussi globalement, dans tous les secteurs. On a un plan de chaque match. On fait le pressing, le contre-pressing et notre rival a aussi un plan. On a eu des difficultés. Je veux toujours terminer par un clean sheet.
Comment sont les relations entre le coach et les joueurs ?
La relation va très bien. Nous sommes tous très unis. Le coach veut toujours du mouvement, il donne beaucoup de consignes, c’est un gagnant et veut nous inculquer cela.
Roeberto De Zerbi vous a cité comme un cadre du vestiaire...
Je ne savais pas qu’il avait dit ça sur moi. Il y a beaucoup de joueurs dans le vestiaire avec beaucoup d’expérience. Ils nous parlent et font que le groupe est uni. Être nommé parmi les cadres me donne de la motivation, me donne envie de parler dans le vestiaire. Le groupe est uni et on parle tous dans le vestiaire.
Doutez-vous de vos capacités collectives à relever la tête ?
Non, il n’y a pas de doute dans le vestiaire. De l’anxiété peut-être car on veut toujours gagner, être à la meilleure position au classement et parfois, on ne fait pas toujours les bonnes choses sur le terrain. On essaie de prendre les trois points mais l’adversaire aussi, et il a son plan de jeu.
A domicile, vous restez sur de bonnes prestations…
On a parlé entre nous. On a eu du mal à domicile en début de saison. C’est là que l’on veut être le meilleur. C’est important de gagner devant notre public. On veut toujours gagner devant nos supporters, pour qu’ils rentrent chez eux avec de la joie, en ayant vu du beau football.
Roberto De Zerbi : «Beaucoup de joueurs peuvent faire la différence»
Comment s’est passée la semaine ?
Je ne suis pas optimiste, j’essaie d’être réaliste. J’ai vu une bonne première période à Monaco, avec une bonne attitude et des occasions. On a pris un but bête. On a le potentiel pour gagner contre Montpellier. Il faut prendre les matchs les uns après les autres. Sur le papier, on a le potentiel pour gagner les 5 derniers matchs. Demain, tout dépend de ce que l’on veut faire mais le résultat n’est pas écrit.
Où en est Leo Balerdi ?
Je veux qu’il joue la semaine prochaine.
Comment adaptez-vous votre discours en fonction de vos joueurs, notamment sur le plan mental ?
Bonne question… Vous faîtes des analyses pas seulement sur les résultats. Sur les 7 derniers matchs, on a perdu 5 rencontres, soit plus que depuis le début de saison. D’où vient cette baisse ? J’ai du mal à répondre. Il y a eu des blessés, des baisses de forme. J’ai toujours parlé de mentalité et c’est un problème qui n’est toujours pas résolu. Sinon, il n’y aurait pas de différence entre une première et une seconde période. Les joueurs, parfois, il faut les embrasser, les encourager… Il faut une constance mentale pour avoir un niveau important. Personne ne fait exprès, tout le monde est à 100%. Si on avait battu Lens, on aurait eu beaucoup de points d’avance. La semaine avant, j’ai interrompu deux fois l’entraînement pour mettre la pression.
Comment expliquez-vous que l’OM ait changé de coach tous les ans ces dernières années ?
Je ne vais pas décider de rester ou de partir pour les journalistes. Je vous réponds avec respect et vous écrivez ce que vous voulez. Depuis le 6 juillet, j’essaie de tout donner pour ce maillot, pour ce club. J’ai toujours été professionnel, j’ai parfois commis des erreurs. Mais ça m’énerve de lire des choses fausses dans les journaux. Je sais vivre dans ce contexte. J’ai toujours été de bonne foi. Je veux aider le club à aller en C1. Je donne tout pour y arriver, comme les joueurs. Ils vont parfois aussi des erreurs mais tout ça, c’est la vérité.
Où en est Luiz Felipe Ramos. Pourrait-il être titulaire ?
Débuter le match ? Je ne pense pas.
Un mot sur Ulisses Garcia qui a joué à Monaco…
Il a très bien joué à Monaco. Il a des caractéristiques différentes de Derek Cornelius, qui est une belle surprise, c’est un garçon formidable. Ulisses Garcia est plus rapide, j’ai pensé que c’était une bonne option, la meilleure option.
Pourriez-vous faire un changement tactique ?
Je peux tout changer à tous les matchs. C’est le cerveau et le cœur qui peuvent faire faire des changements tactiques. Il faut toujours partir du cœur et du cerveau pour gagner. Sans cela, l’aspect tactique ne compte pas, c’est zéro.
A quel accueil des supporters vous attendez-vous ?
Notre attitude fera changer l’attitude des supporters. C’est le comportement des joueurs qui fait que les supporters nous suivent. Dans tous les stades du monde, les supporters rendent ce que les joueurs donnent. Cette saison, on les remercie et on voudrait le faire en se qualifiant pour la C1, pas juste avec les mots.
Quelles solutions face à un bloc bas ?
Il faut faire circuler rapidement le ballon, conclure les actions en attaque, être attentif lorsque l’on perd le ballon, l’être aussi quand on a le ballon. On a beaucoup de joueurs qui peuvent faire la différence.
Avez-vous l’intention de mettre plus de joueurs offensifs ?
Je peux mettre beaucoup d’attaquants et après on n’a plus de défenseurs. A Monaco, on a joué avec 5 défenseurs et on a joué en bloc bas. Je l’avais peu fait dans ma carrière. Contre Toulouse, on a encaissé le premier but en jouant bas. Il y a trois choses, le cerveau, le cœur et les attributs.
Êtes-vous fatigué de devoir expliquer pourquoi vous ne changez pas de système ?
Non car en Italie, on pose encore plus de questions sur ça. Cela fait partie de mon travail. En douze de coaching, j’ai presque toujours à 4 derrière. Le coach intelligent est celui qui s’adapte aux joueurs à disposition. Sans Balerdi, on a du mal à jouer à 4. On a besoin d’un joueur à droite. Kondogbia n’est pas un défenseur central. Sur les côtés, nos latéraux vont vers l’avant. On jouait comme ça quand on avait de l’avance. Si je devais rester ici l’an prochain et que l’on a des joueurs qui s’adaptent à la défense à 4, on jouera à 4. Avec un numéro 10, deux milieux… On a été deuxièmes toute la saison et notre baisse des 7 derniers matchs ne dépend pas de l’aspect tactique.