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Roberto De Zerbi : La conférence de presse
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Pablo Longoria : «Roberto a tout pour notre projet»
On est très contents de l’avoir parmi nous. Je tiens à m’excuser pour le timing. Cela aurait été mieux de le faire avant l’entraînement.
C’est un nouveau cycle pour l’OM, un projet sur 3 ans. Roberto a tout pour notre projet. Il a l’ambition, le talent et le professionnalisme. Il a démontré toutes ses valeurs et ses qualités.
Bienvenue chez toi. Tu as tout le soutien de l’institution. Tu vas sentir la passion et la magie du stade, la grande de nos supporters. Ta volonté d’entraîner le club nous a beaucoup touché dans les discussions.
On veut donner de la fierté à nos supporters. Le football, c’est la passion. Ici, tu vas rencontrer une famille. Les supporters sont toujours à côté de l’équipe. Merci de ta confiance.
C’est une priorité pour le foot français. Il faut faire l’unité sans faire de polémique. Notre priorité est de prendre la meilleure décision pour le club et le foot français. Le championnat français est un des meilleurs d’Europe et on ne peut pas accepter une telle dévalorisation. Je n’accepte pas l’écart entre le foot français et le foot italien. On ne valorise pas assez notre produit durant la semaine. On ne parle pas assez de ce que l’on a. On parle trop des choses négatives, le championnat français a beaucoup de choses positives. Les stades, le niveau des joueurs… Tous les entraîneurs qui viennent en France sont surpris du niveau. Il faut parler tous les jours du football. Il faut développer le concept collectif du football. On doit reparler de football et pas des gossips autour du foot.
La trésorerie est la chose la plus importante dans le foot au quotidien. On veut donner au coach la possibilité de beaucoup changer. On doit changer beaucoup de choses : la discipline, les règles. Pour gagner, il faut de très bons joueurs. Il faut regarder le passé pour ne pas reproduire les mêmes comportements.
Pour Valentin Rongier, c’est le service médical qui doit donner un avis. Le joueur est en phase de réadaptation. Pour le gardien de but, toutes les stratégies sont pensées. On prend nos décisions avec l’avis de toutes les personnes. On discute avec un club pour la sortie de Pau Lopez. Si on trouve le bon remplaçant, on prendra la décision dans l’intérêt du club.
Je n’aime pas parler des cas individuels. J’ai parlé des polémiques et des valeurs que doivent véhiculer le foot et l’OM. Depuis un an et demi, on a mis en place un programme social, Treizième Homme, l’un des plus importants en Europe. Le foot féminin, le RSE… Le joueur qui vient à l’OM doit partager nos valeurs. L’OM est un vecteur d’unité. On veut que l’OM continue à être ce vecteur d’unité sociale et que les joueurs partagent cette vision. On doit regarder vers l’avenir avec de bonnes valeurs et de bonnes personnes.
J’ai beaucoup de respect pour les présidents de club, encore plus pour ceux qui mettent leur argent personnel dans le club. Je n’aime pas la polémique. J’ai mes stratégies. L’OM est une locomotive du championnat français. Personne ne peut le nier. Notre opinion doit être respectée. J’ai parlé dans toutes les réunions de Ligue, dans les collèges de clubs. On doit avoir une ligue forte, portée vers l’avenir. Je veux apporter mon expérience et mes idées pour le football et son avenir. On doit sortir des polémiques. On a un vrai produit, qui a de la valeur. Il faut donner de l’attractivité à notre produit. On a beaucoup d’outils pour développer le football français. On est dans le pays de la mode, du luxe… Il faut créer de la synergie avec l’industrie. La France est un pays qui s’intéresse à beaucoup de sports. Il faut lutter contre le piratage. L’IPTV, c’est voler de l’argent aux clubs. On doit protéger nos droits. On doit se poser et chercher à mieux protéger nos produits.
Roberto De Zerbi : «Je suis un malade de football»
Il y a deux raisons. Le sérieux que j’ai trouvé en Pablo Longoria et Medhi Benatia. Et l’OM. Je l’avais déjà dit en venant avec Brighton ici. J’avais parlé d’une discussion avec l’OM avant d’aller à Brighton. J’attends des émotions. Je suis né supporter, cela ne s’oublie jamais. Ce public est singulier. J’espère que les personnes m’apprécieront en tant que personne, puis en tant que professionnel.
Marcelo Bielsa est un top-coach. Je l’ai connu quand il était à Lille, il m’a accueilli pendant une semaine quand je n’entraînais pas encore. Je suis un malade de football, je le vis de manière exagérée. J’essaie de jouer avec courage, avec sérieux. Il faut laisser le talent s’exprimer, avec de la liberté. Les joueurs doivent avoir bonne conscience peu importe le résultat. Il faut aborder tout ce que l’on fait avec professionnel.
Chaque entraîneur doit faire ce qu’il veut. Ils sont tous différents. L’important est de savoir ce que l’on doit faire sur le terrain. Cela passe par les idées du coach, il n’y a pas une méthode pour gagner des titres. Je suis Italien et l’Italie a une histoire. Il faut respecter ce que font les autres et faire son travail avec sérieux et passion.
C’est une belle question et c’est un point crucial qui m’a décidé de venir à Marseille. J’ai beaucoup avec Pablo et Medhi. Ils m’ont promis des choses faisables. Il y aura des changements, le club me soutient. On veut une équipe forte avec une identité marquée sur le terrain. On veut des joueurs qui savent l’importance de jouer pour l’OM. L’âme et l’esprit sont des choses de plus en plus importantes. J’ai senti une grande ouverture de la part de Frank McCourt, Pablo et Medhi.
Quand on est coach, c’est difficile, les journées sont longues. J’aime avoir tout son contrôle. Giovanni Rossi sera le trait d’union avec le club. Je sais son importance. Il y a beaucoup à faire sur l’organisation, sur le mercato. C’est un grand professionnel, je n’ai aucun doute sur le fait qu’il arrivera à m’aider.
Pour l’instant, Greenwood n’a pas été recruté. C’est un joueur de niveau international. Je n’aime pas parler de la vie privée des joueurs. Une fois qu’un joueur signe dans le club, je le défends comme si c’était mon fils. En privé, je peux tirer les oreilles mais en public, je défends mes joueurs comme s’ils étaient mes enfants.
Au niveau de caractère, j’attends que mon équipe soit reconnaissable dès le premier match amical. Au niveau technico-tactique, l’équipe ne sera pas la même le 20 août. On s’inscrit sur le long terme et on veut remettre l’OM à sa place, cela veut dire, lutter pour le titre et retrouver les sommets.
Je suis triste, j’aurais voulu jouer le jeudi, le mardi/mercredi cela aurait été mieux mais le jeudi aurait déjà été bien. On va se retrousser les manches pour retrouver l’Europe. L’OM sans l’Europe, c’est différent.
Évidemment, nous avons besoin des jeunes. Je suis habitué à entraîner des jeunes, à les lancer, s’ils ont le talent suffisant. On doit prendre en compte les qualités des joueurs, peu importe l’âge. Si un jeune est fort, il jouera. Mais on peut également prendre par exemple le cas de Pierre-Emerick Aubameyang.
On verra d’ici la fin du mercato. Aujourd’hui, je ne peux pas répondre. L’objectif, le tout premier, de toutes les équipes que j’entraîne, c’est de rendre fier les supporters. Je l’ai dit dimanche à mes joueurs. Il faut une connexion entre les joueurs et les gens dans les tribunes. Cela ne change pas que ce soit à Brighton, à Foggia… Ensuite, il y a les objectifs du foot. Mais sans le premier objectif, on ne peut pas remplir les autres.
Les bases sont importantes, les contrôles, les passes… On doit les travailler au quotidien et le retranscrire le dimanche lors des matchs.
J’en profite pour remercier mon ancien club, Brighton, ses dirigeants, les joueurs, les supporters. Si je suis ici, c’est parce que j’ai réussi à Brighton. Je travaille là où je me lève avec envie, avec la chair de poule. L’OM est un grand club, avec des personnes sérieuses et honnêtes. J’ai commencé en 5e division italienne, j’ai l’ambition de faire au mieux.
La Ligue 1 est un championnat très important. Je vais reprendre les déclarations de Marcelo Bielsa. Les supporters doivent être au centre du foot. Les fans de Ligue 1 méritent de pouvoir suivre les matchs de ce championnat.
Je ne suis ni le Messie, ni le sauveur de la patrie. Je fais ce dont je suis capable. Je ne promets rien, au niveau des résultats, hormis faire mon travail avec sérieux. J’aime la pression et ce n’est pas un problème. Je cherche à faire les choses du mieux possible. Je connais les attentes et j’essaierai de faire au mieux.