Photo : OM.fr
Ruslan Malinovskyi : La conférence de presse
le replay de la conférence de presse sur Twitch
Pablo Longoria : «Ruslan colle parfaitement»
Bonjour à tous. Nous sommes ici pour présenter un joueur recherché. On le voulait déjà au mercato d’été. On n’a pas eu la possibilité de signer en été. Avec la sortie de Gerson, on cherchait un joueur offensif avec ses caractéristiques.
Il a le profil qui colle avec ce que l’on recherche. Il a grosse une frappe de balle, il a fait la différence en championnat italien. Il a joué à Genk, il a fait de belles performances à l’Atalanta notamment en C1. Il colle parfaitement à nos attentes sportives.
J’ai lu la presse sur Matteo Guendouzi. On n’a reçu aucune offre. On ne discute avec aucun club. Voilà la vérité. Peut-être, c’est dans l’entourage du joueur mais pas nous.
Ce n’est pas la même chose d’aller chercher des joueurs en Angleterre qu’en Italie ou en Bundesliga. Avec Igor Tudor, on veut développer un concept de club. Le championnat italien se rapproche du championnat français avec des équipes qui jouent en bloc bas.
Javier et moi, nous connaissons beaucoup de personnes en Italie. Il y a aussi une question d’exigence, de rigueur, de travail. On veut partir vers ce type de mentalité dans le travail.
J’ai parlé pour la première fois avec l’entourage de Ruslan, c’était en janvier 2021. L’été dernier, on parlait des joueurs avec Javier et nous avons reçu un message de l’agent de Ruslan. Il y avait des changements à l’Atalanta. Les négociations n’ont pas abouti mais on a gardé le contact. Tout s’est accéléré avec le départ de Gerson.
On ne cherche pas sur les côtés. Après la blessure de Harit, on cherche un autre joueur offensif. On a besoin de joueur de percussion.
On pourrait finir la saison avec trois joueurs sur les côtés. Avec la rotation de trois joueurs et l’option Kolasinac, on peut finir la saison comme cela.
On a besoin d’une base de joueurs solides, des joueurs qui donnent de la performance. En général, ce sont des joueurs de 25-30 ans. On essaie d’avoir un bon mix.
Au milieu de terrain, on peut avoir 4 joueurs fixes. On a aussi Payet, Cengiz Ünder ou encore Harit. Il faut avoir un mix de bons joueurs avec des jeunes qui ont de la valeur.
Ruslan Milanovskyi : «Un grand pas dans ma carrière»
En équipe nationale, j’ai joué milieu de terrain. En Italie, j’ai joué en 10. Je peux jouer partout, cela dépend du coach. Cela dépend de l’équipe, de comment on presse… J’aime jouer offensivement.
C’est une grande ville avec une grande histoire du foot. C’est le plus grand français avec de grands supporters. Je suis là pour atteindre les objectifs du club.
Je connaissais l’équipe car elle a affronté par le passé des clubs ukrainiens. Elle a eu de grands joueurs comme Ribéry ou Drogba. Dans l’effectif actuel, je connais Lopez, Veretout, Ünder car ils jouaient en Italie. J’ai joué contre Gigot en Belgique ou encore Ünder en équipe nationale.
Je connais bien le coach car il a exercé en Italie. J’ai parlé avec le coach, j’aime le foot dynamique, le fait se déstabiliser l’adversaire. C’est un football que j’aime.
L’offre de l’OM était la plus concrète. Quand j’ai eu une offre de l’OM, je savais que j’allais accepter. Je n’avais aucun doute. On a parlé de moi en Angleterre mais ce n’était pas concret. Je devais arriver en août alors j’ai suivi l’équipe.
Toutes les équipes sont très physiques. Cela ne me fait pas peur car c’est le cas aussi en Italie. Toutes les équipes peuvent prendre des points, il faut entrer vite dans les matchs en mettant de l’intensité.
Que je joue 10, 15, 45 minutes ou tout le match, je suis toujours prêt. Ce stade a une atmosphère spéciale. L’ambiance pousse l’équipe, cela nous aide. On ne doit pas laisser la possibilité à l’adversaire de bien jouer. J’ai joué à San Siro, à l’Emirates, je connais les grandes ambiances, c’est bien mieux que de jouer dans les stades vides comme pendant le Covid. Le foot, c’est dans des stades pleins avec les supporters.
En Italie, j’ai toujours tout donné et fait de belles choses. Venir ici, c’est un grand pas dans ma carrière. L’OM veut gagner des trophées. Avec l’Atalanta, on a joué la C1 mais il y avait toujours l’Inter, la Juve. J’ai 29 ans, je ne suis pas encore au sommet, je peux encore être important.
Pour moi, c’était un geste très important de rencontrer des familles ukrainiennes. J’étais content de voir des concitoyens. Ce n’était pas une année facile. Je préfère jouer car j’apporte un peu de joie à mes amis en Ukraine. Je joue pour eux et si je peux leur apporter de la joie pendant 90 minutes, je dois le faire.
Je ne sais pas (si je vais jouer 90 minutes). On verra avec le coach si je peux jouer 5, 10 ou 20 minutes. En décembre, on a joué contre Nice et Francfort. Je me sens bien, de mieux en mieux. Physiquement, je me sens bien.
J’ai marqué beaucoup de buts sur coup franc. On détermine avant le match qui tirera les coups francs. Payet est très fort aussi. Sur corner aussi. Si le coach décide que je tirerai les coups francs, j’en serais très content.