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OM - Strasbourg : La conférence de presse

Conférence de presse
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Le Vendredi 10 mars 2023 à 12:45
Suivez à partir de 14 heures en direct depuis le centre RLD la conférence de presse avant OM - RC Strasbourg avec l'attaquant ukrainien Ruslan Malinovksyi et l'entraîneur croate Igor Tudor.

 

la conférence de presse : le replay sur Twitch

 

Ruslan Malinovskyi : «Le cœur chaud et la tête froide»

Cela fait deux mois que je suis là. Je me sens plus proche de l’équipe, de mes partenaires. Je comprends comment fonctionne le club, les supporters. J’ai joué plusieurs matchs, je réussis petit à petit à m’intégrer et à donner le meilleur de moi-même. 

L’OM est un grand en France avec de grands supporters. En Italie, tactiquement c’est très fort. Ici, c’est plus technique. Si on joue à 10 ou 15% en dessous de nos capacités, on le paye cash. Il reste 12 matchs, tous les points seront cruciaux. Quand on joue à la maison, il ne faut pas donner à nos adversaires la possibilité de marquer et de gagner. 

Ce n’est pas facile d’arriver à la mi-saison sans la préparation estivale. Je ne suis pas encore à 100% mais je commence à bien comprendre mes partenaires. On joue en équipe, j’essaie de progresser avec l’équipe. Les résultats et mon football s’amélioreront. On travaille pour avoir plus d’automatismes. On a eu des matchs décevants mais c’est le foot. On est concentrés sur notre objectif qui est de se qualifier pour la Champions League.

Alexis Sanchez est un grand joueur qui a réussi en Italie et en Angleterre. Il a une mentalité de champion, il veut toujours gagner. Même à l’entraînement, s’il ne marque pas, il s’énerve. Il aime parler football, avant les matchs, il nous donne des conseils techniques et tactique, c’est ce montre son intelligence.

Il se sentait de le tirer (un coup franc contre le PSG). Il avait déjà marqué de cette position. Il se sentait de marquer. Il a tiré beaucoup de coups francs. Parfois, ce sera lui, d’autres fois ce sera lui. On échangera sur qui tirera le coup franc.

La première question n’est pas pour moi, elle est pour le coach. Ce sont de jeunes joueurs qui doivent montrer leurs capacités sur le terrain. Il faut être capable de saisir l’occasion, même si c’est pour 15-20 minutes. Nous sommes unis, tout le monde ne peut pas jouer. L’essentiel est d’être prêt quand le coach fait appel à nous.

Jouer à domicile avec l’ambiance et les supporters, c’est spécial. C’est un vrai spectacle. Tout le monde attend une réaction forte après nos deux défaites à la maison. Il faut avoir le cœur chaud et la tête froide. Il ne faut pas laisser à l’adversaire la possibilité de faire son jeu. Il faut tenir 95 minutes et jouer notre football, celui que l’on propose depuis plusieurs mois.

Pour chaque pays, le système d’arbitrage est différent. En Italie, avant le début de la saison, on se réunit avec un ex-arbitre qui nous expliques les nouvelles règles. J’ai bien compris le système d’arbitrage en France. Il faut faire attention. Les arbitres suivent un protocole, il faut le respecter, ils font leur travail. C’est pour cela que je ne discute pas avec l’arbitre après une faute sifflée.

J’ai perdu deux finales de coupe. C’était des défaites moins durs que celle contre Annecy. On a eu deux jours compliqués. Ensuite, il fallait préparer le match contre Rennes. On a marqué et on a tenu jusqu’au bout. On a bien défendu. On s’est bien préparé pour Strasbourg. Il ne faut pas manquer de respect aux supporters, ils viennent nous voir bien jouer et gagner. Gagner après une défaite, cela montre la force mentale de l’équipe.

Samuel Gigot est très important pour nous. Il a fait de gros matchs puis a eu cette blessure. Il est humble, c’est une belle personnalité.

 

Igor Tudor : «On arrive au sprint final»

Ünder a eu un peu de fièvre. Gigot est revenu dans le groupe. Pour le reste, tout le monde va bien.

Pour Bailly, c’est un choix technique. J’ai beaucoup de bons défenseurs et je choisis ceux qui sont le plus forme à un moment donné.

On a bien déconnecté. On s’est remis après ces semaines intenses. On a un match avec 3 points à prendre. Le nombre de matchs se réduit et les points sont donc plus importants.

Le VAR est utile et juste. Cela permet aux arbitres de faire un meilleur travail. Mais ce n’est pas toujours le cas. On l’a vu dimanche. Même des enfants pouvaient voir la faute sur Sanchez. Il faut se réveiller en France et être mieux préparé. Ce genre d’erreurs ne devrait pas avoir lieu.

Cela fait partie de comment on vit le foot. Je suis plus tranquille maintenant qu’il y a 10 ans. J’essaie de rester lucide, de regarder les détails sur lesquelles je peux avoir un impact. J’encourage, je donne des conseils, il y a les changements, l’adaptation au jeu de l’adversaire…

Quand on joue au foot, on veut donner le maximum. Jouer à la maison, à l’extérieur, on n’y pense pas. Jouer à l’OM, c’est spécial, tous les matchs le sont. Il y a le poids du maillot, il faut avoir les épaules larges. Il faut des joueurs capables de supporter cette pression.

On a déjà parlé beaucoup d’Alexis Sanchez cette saison pour ses qualités footballistiques. Il a des valeurs aussi importantes que ses qualités de jeu. Il arrive 3 heures avant l’heure pour s’entraîner à la salle. Il apporte des valeurs morales. Il représente un peu le football d’autrefois. Aujourd’hui, le foot est plus superficiel.

Il y a qu’une seule raison. Je choisis la solution qui nous permet de gagner plus facilement. Je ne dis pas que j’ai raison. C’est mon choix en considérant l’attaque, la défense, l’équilibre... On gagnerait peut-être aussi les matchs avec ces deux joueurs. J’y pense tous les jours, je les vois à l’entraînement.

Kolasinac se sent bien dans cette défense à 3. C’est un garçon incroyable. Je ne peux lui donner que 10 sur 10. C’est vraiment quelqu’un de très bien.

C’est bien que l’on soit tous dans la même situation. Quand on jouait tous les 3 jours, on souffrait physiquement. On arrive au sprint final. Le championnat reste ouvert. Il faudra pousser et donner le maximum. Après ces 2 matchs, il restera deux mois de compétition.

Cela dépend surtout de l’adversaire. C’est mieux quand Tavares joue à gauche et Clauss à droite mais cela peut changer de temps en temps.

Il n’y a rien à faire. Il faut rester professionnel et vouloir le meilleur pour l’équipe. Ce n’est pas facile de jouer peu. Il y a le respect pour les coéquipiers, pour le club qui paie les salaires.